Ingérence chinoise: le ministre des Pouvoirs locaux lance une enquête administrative

Le ministre wallon des Pouvoirs locaux, François Desquesnes, a décidé de lancer une enquête administrative dans le cadre de l'affaire Dosogne, l'ancien bourgmestre faisant fonction soupçonné d'avoir espionné Samuel Cogolati.
Le ministre wallon des Pouvoirs locaux, François Desquesnes, a décidé de lancer une enquête administrative afin de déterminer s'il existait - ou pas - un conflit d'intérêts dans le chef de l'ancien échevin et bourgmestre faisant fonction de Huy Eric Dosogne (PS), soupçonné d'avoir espionné Samuel Cogolati (Ecolo) pour le compte de l'ambassade de Chine à Bruxelles.
L'affaire a rebondi ce mardi en commission du parlement wallon où le ministre était interrogé par les députés Stéphane Hazée (Ecolo) et Caroline Cassart-Mailleux (MR).
"Je ne dispose d'aucun élément sur les faits évoqués. Je n'ai eu aucun contact avec la Sûreté de l'Etat et il ne relève aucunement de mes compétences de diligenter une enquête liée à une affaire pénale", a d'emblée expliqué le ministre
"Si au travers de la tutelle que j'exerce, des suspicions d'ingérence étrangère se confirmaient, je prendrais les contacts utiles avec la Sûreté de l'Etat et le parquet fédéral. Mais ce n'est pas le cas pour le moment", a-t-il ajouté.
Néanmoins, le ministre a chargé son administration "d'identifier si l'article L112219 du Code de la démocratie locale - qui interdit tout conflit d'intérêts dans le chef des élus wallons - a fait l'objet d'une quelconque violation dans les faits cités".