Athlétisme : L'ode des clubs liégeois aux Intercercles Masters
Les Intercercles Masters de la Ligue Belge Francophone d’athlétisme prenaient place ce 15 juin. Une compétition pour les 35 ans et plus qui se déroulaient surr la piste de Seraing, où 32 équipes de 23 clubs distincts étaient représentées.
Récemment promu en First League et donc parmi les huit meilleurs clubs belges d'athlétisme, Seraing continue d’asseoir sa position de meilleur club liégeois du pays. Les Sérésiens accueillaient par ailleurs les Intercercles masters ce dimanche. Avec de beaux noms tels que celui de François Gourmet, coach national du relais 4x100 mètres féminin. L’équipe Masters relancée il y a 2 ans et active en D4 veut s’inscrire dans la trajectoire globale du club.
"Du coté des seniors, cadets et scolaires, (l'ascension) est plus impressionnante car ils sont en D1. Ici, c'est Philippe Dawans qui relance ça. On a gagné l'an passé, on espère encore être champion cette année et si tel est le cas, on ambitionnera encore de monter et d'aller plus haut possible", explique François.
Une des particularités des intercercles masters veut notamment que les championnats des cinq divisions s’organisent au même endroit. Au cinquième échelon, on retrouve Liège qui vient de relancer une équipe Masters. "La philosophie est que chaque athlète finisse, de passer en D4 et là, peut-être que ça créera de l'engouement pour faire grossir l'équipe. Le club et en train de se refaire donc on a des objectifs sur le long terme et pourquoi pas essayer de relancer d'autres choses ailleurs", estime Jean-Marie Louis, sprinter sur 100 mètres et ancien champion de Belgique de la discipline.
Un peu plus haut, Hannut vient d’être promu en D2 et cherche à s’y maintenir. Si le nombre de masters augmente chez eux, l’objectif du club est ailleurs. "Le club d'Hannut est plus un club formateur. On a un gros noyau de masters mais ce n'est pas toujours évident de les avoir. On arrive à en sortir quelques-uns de leur zone de confort, certains retrouvent d'anciennes épreuves qui leur ont été chères", détaille Frédérik Demaret, ancien sprinter et actuellement coureur de demi-fond et entraineur pour Hannut.
La palme d’or revient par contre à Huy, présent depuis presque 15 ans en D1. "On est le Petit Poucet parmi de gros clubs. Nous, on n'a même pas de piste de 400 mètres. On rigole toujours de voir le petit club de Huy en D1 depuis 14 ans. D'autant que c'est toujours une gageure de trouver des masters de plus de 35 ans motivés, qu'il y a trois plus d'hommes que de dames à cet âge-là et qu'il est compliqué à ce niveau de faire des épreuves d'explosivité, de longueur, de javelot, ...", avance Noel Ackaert, administrateur et capitaine de l'équipe Masters de Huy.
C’est d’ailleurs sous l’impulsion du club Hutois que les Intercercles Masters ont pu avoir lieu cette année. Faute de candidats pour les organiser, la compétition n’a failli pas voir le jour. "Organiser l'Intercercles Masters est complexe et coûteux car ça rapporte peu et on est beaucoup de clubs. On s'est concertés avec les clubs de Meuse, Hesbaye et Condroz. Finalement, Seraing et Hannut ont pu les accueillir et on on a su répartir la charge entre quatre clubs."
Les Masters sont entout cas peut-être moins nombreux dans le monde de l’athlétisme mais ils permettent en tout cas à beaucoup de pouvoir se dépasser tout en convivialité et avec un peu de stress en moins.