La réserve du Vivier à Vivegnis, sur la commune d’Oupeye, est en train de se développer. Ce matin, un verger conservatoire haute tige était planté. 80 arbres de variétés anciennes qui régaleront les citoyens d’ici quelques années.
La réserve domaniale du Vivier à Vivegnis prend forme. Depuis sa reconnaissance en 2024, des mares ont été constituées en bordure du bois et un verger est en train de s’implanter dans la prairie. Une journée dédiée à la formation pour les ouvriers de la commune d’Oupeye et les élève de l’école d’horticulture de Liège.
"Tout d'abord, il faut décaper le sol, l'herbe, et puis après faire un trou de 70x70x40 cm de profondeur. On met un tuteur pour protéger l'arbre des vents et puis une protection métal pour protéger les arbres de la dent du bétail", explique Benjamin Cerisier de l'asbl Diversifruits.
C’est un verger conservatoire haute tige qui grandira ici. L’objectif est de réinstaurer sur le territoire des variétés anciennes beaucoup plus résistantes aux maladie et qui ne nécessitent aucun pesticide.
"On est en train de planter 80 arbres fruitiers. Des anciennes variétés locales et wallonnes et aussi productives parce que la volonté, c'est aussi d'avoir une production de pomme de fruits. Il y aura ici des cerisiers, des pruniers, des pommiers, poiriers et la volonté, c'est d'avoir une production de fruits pour partager avec le voisinage", commente Adrien Doutrepont, coordinateur Pollec d'Oupeye.
Il faudra cependant attendre de 5 à 10 ans pour que les arbres atteignent leur pleine production. L’asbl Diversifruits accompagne la commune dans la gestion du verger, mais c’est le Département Nature et Foret qui a en charge celle de la réserve.
"Dans le plan de gestion, on a défini un certain nombre d'objectifs, dont Ici sur cette partie de la réserve, l'implantation d'un verger conservatoire, un verger haute tige de variétés anciennes qui sont très intéressantes pour la biodiversité. Et alors il y a aussi d'autres choses, notamment dans le fond de la parcelle, la création d'une zone humide où il y a notamment du castor qui y participe et nous on accompagne le castor. On a recreusé des mares pour notamment les libellules, les oiseaux d'eau, etc.", précise Nicolas Delhaye, chef de cantonnement DNF Liège.
Le terrain appartient à la commune et au CPAS qui ont décidé de le consacrer pleinement à la nature. Ce projet en faveur de la biodiversité sera partagé avec les citoyens qui pourront d’ici quelques années récolter des fruits aux saveurs ancestrales.