La commune de Flémalle débute la végétalisation et la modernisation de ses cimetières actifs. Première étape: le cimetière des Awirs.
Voilà déjà 6 ans que l''usage des pesticides est interdit dans les espaces publics. Cela a été un moteur pour végétaliser des cimetières dans de nombreuses communes. Ce n'était pas encore le cas dans les cimetières actifs de Flémalle, jusqu'à aujourd'hui, au cimetière des Awirs. "C'est vrai, on s'y met, mieux vaut tard que jamais", concède Christelle Degard, du service Environnement de la commune. "On voit que la végétation a d'ailleurs déjà repris par endroits."
Ce lundi, une entreprise namuroise spécialisée a retourné les allées, enlevé les couches excédentaires de graviers et semé un mélange d'une dizaine de variétés de plantes, pour obtenir des allées vertes d'ici quelques semaines. "C'est un mélange de pelouse, de graminées et de fleurs qui demande peu d'entretien", explique Christelle Degard.
Mais ce n'est pas tout: aux Awirs, la commune installe aussi des plants de thym à certains endroits, entre les tombes, "dans des zones difficiles à entretenir, afin de donner une belle couleur mauve au printemps."
Conséquence de ces travaux: les allées semées ne seront pas accessibles pendant trois semaines, afin de permettre aux semis de se développer. Rappelons que l'objectif de la végétalisation est de rendre les cimetières plus agréables, plus naturels et ainsi d'encourager l'apparition d'insectes qui contribuent à la décomposition naturelle des corps.
Trois cimetières remis à neuf d'ici 2030
Si cet embellissement du cimetière des Awirs est financé à l'aide d'un subside biodiversité de la région wallonne de 2024, d'autres travaux, communaux ceux-là, sont prévus dans le plan stratégique transversal de la commune. Là, on parle plutôt d'une réelle remise à jour, avec des exhumations de tombes en désuétude, des restaurations de cavaux et des embelissements. Ainsi, le cimetière Tapeines en 2027, celui des Cahottes en 2028 et celui de Chokier en 2029.