Le président du CPAS de Liège réagit à la suppression à venir du subside fédéral pour les Plans Grand Froid des grandes villes. De quoi fragiliser encore les services d'urgence sociale
Le plan Grand Froid est actif généralement du 1er novembre au 31 mars dans les grandes villes wallonnes. Il prévoit un accueil inconditionnel et continu 24h/24 et 7j/7 pour les plus précaires. Il bénéficie d'un financement aux origines diverses : subside wallon de 564.000 euros (à hauteur de 118 000 euros pour Liège et Seraing), subside fédéral (65 000 euros pour Liège et Seraing), Plan de Cohésion Sociale...
Le Plan Grand froid rend possible la mise à disposition de 30 places supplémentaires, il finance aussi l'extension des heures d'ouverture des abris de jour
On considère qu'en période de Plan Grand Froid, 150 à 200 personnes bénéficient de l'aide.
La suppression du subside fédéral semble actée, cela a été confirmé lors d'une réunion à laquelle participait le Plan de Cohésion Social de Liège. E cela ne manque pas de faire réagir Jean-Paul Bonjean, président du CPAS de Liège, sur les réseaux sociaux "J’apprends avec stupeur que le Gouvernement Arizona supprime le subside fédéral lié au Plan Grand Froid dans les grandes villes du pays, un dispositif essentiel visant à protéger les plus démunis durant la vague hivernale...
Cette décision fragilise encore davantage nos services d’urgence ainsi que le personnel mobilisé dans nos abris d’accueil. Après la disparition de l’aide alimentaire destinée aux plus précarisés, puis celle relative au matériel destiné à l’enfance vulnérable et au soutien aux mamans solos, nous atteignons ici l’expression la plus extrême du cynisme politique".
Le subside concerné, explique Jean-Paul Bonjean, permet de compléter les salaires
En cas de suppression, l'impact redouté l'est surtout pour l'accueil dans les abris de jour