Après deux journées d’actions dans les transports, l’enseignement et les services publics, ce mercredi 26 novembre voit l’entrée du secteur privé dans ce début de semaine de grève et d’actions.
Après la grève entamée dès lundi sur le réseau TEC et à la SNCB qui a vu 9 bus sur 10 supprimés dans la région, et un rail tournant au ralenti, après l’extension du mouvement aux services publics mardi, la grève générale mobilise ce mercredi 26 novembre à la fois le public, les transports en commun et le privé.
De nombreuses grandes entreprises liégeoises, tous secteurs confondus, sont impactées. Des piquets de grève se sont mis en place dès le petit matin, que ce soit devant Inbev (Jupille), Prayon (Engis), la Base Intermarché (Villers), ArcelorMittal (Jemeppe) …
...ou encore dans les grands zonings comme les Hauts-Sarts ou le Trilogiport. On peut ajouter les centres commerciaux de Belle-Ile et de la Médiacité. Liège Airport est à l’arrêt aussi.
Le culturel et l'associatif manifestent
De plus petites structures sont aussi touchées comme l’académie Gretry où un piquet a été installé.
Et le monde associatif est de la partie aussi. A Liège, des dizaines d'associations se sont regroupées place Xavier Neujean pour proposer différentes animations et prises de paroles. Les secteurs se sentent touchés à la fois pour leur emploi, mais aussi pour les services qu'ils offrent à la population, dont parfois des publics fragilisés. Au total, environ 300 personnes étaient rassemblées, tandis qu'une vingtaine d'autres, issues du secteur de l'aide à la jeunesse, ont plutôt choisi l'entrée des galeries Saint-Lambert comme lieu d'action. Elles y ont distribué des tracts et ont proposé aux passants et aux manifestants d'écrire à la ministre de la Jeunesse et de la Petite enfance Valérie Lescrenier. Ces cartes postales, au message "Assocation en danger" seront déposées au bureau de la ministre lundi prochain.
Pour rappel, il n'y a toujours pas de bus qui roule, et l'offre sur le rail reste limitée.