TEC et agressions : le ministre wallon de la mobilité veut des réactions

Face à la répétition des événements de type "agression" envers personnel des transports en commun, le ministre de tutelle entend que justice soit fait mais aussi que le service aux citoyens soit inscrit dans le nouveau contrat de services publics
"Nous devons nous assurer que celles et ceux qui ont commis ces agressions soient effectivement poursuivis, qu'il y ait des sanctions rapides et que les victimes soient informées des suites” s’est exprimé François Desquesnes, ministre wallon de la mobilité après l’agression de deux agents du TEC au dépôt d’Oreye. Face aux événements "à répétition" ces dernières semaines à Liège, le ministre a sollicité un rendez-vous avec le procureur du roi afin de faire le point de la situation et assurer le suivi des dossiers, "dans le respect évidemment de la séparation des pouvoirs", a-t-il ajouté François Desquesnes.
Le service aux citoyens
"L'autre volet, c'est le service aux citoyens" dans un contexte de grèves émotionnelles, a poursuivi le ministre. Selon ce dernier, il y a eu 22 grèves émotionnelles en 2024. “C'est 22 de trop; elles paralysent celles et ceux qui vont travailler, qui doivent se rendre à l'école, qui ont besoin du bus, du tram ou du métro au quotidien. Si on peut comprendre les réactions, par contre, l'impact sur la société, nous devons le minimiser", a-t-il précisé.
Le nouveau contrat de services publics devra dès lors comprendre un chapitre sur le sujet, ainsi qu'un chapitre sur la sécurité, des questions "aujourd'hui totalement absentes du contrat de services publics du TEC", a précisé le ministre qui doit rencontrer ce mercredi le directeur général de l'OTW.
Pour rappel, une grève a éclaté mercredi matin aux dépôts de Robermont, Jemeppe, Omal, Oreye, Bassenge, Wanze et Rocourt en réaction à l'agression subie la veille par deux agents. Après une réunion "constructive", la circulation des transports en commun devrait reprendre jeudi.