Trooz: une association lyonnaise vole au secours des sinistrés
Au fur et à mesure, les bénévoles se font de plus en plus rares dans les rues sinistrées. Certains poursuivent leurs efforts. C'est le cas notamment d'une association française basée à Villeurbanne, près de Lyon, qui est venue aider le Trooziens.
Ils ont traversé plus de 600 kilomètres pour arriver à Trooz. Le Groupe Intervention, Protection, Sauvetage, vient de Villeurbanne, près de Lyon. L'association est composée de bénévoles et fonctionne grâce aux dons. "On a créé l'association avec 3 sapeurs-pompiers volontaires. Au fur et à mesure, on a profité de notre expérience pour ouvrir l'association à toutes les personnes motivées. Ils arrivent chez nous et on les forme sur le terrain", explique Yann Badra, le président de l'association G.I.P.S.
Ils consacrent leurs congés à venir en aide aux citoyens européens sinistrés
D'ordinaire, ils sont militaires, vendeur, ouvriers communaux. Ils consacrent leurs congés à venir en aide aux citoyens européens lorsqu'ils sont confrontés à des catastrophes. "Je pense que quand il y a des catastrophes comme cela, c'est de notre devoir de citoyen d'aller aider. Je suis intérimaire, à chaque fois, je prends donc le temps d'aller avec l'équipe sur le terrain. On part, on voit du pays et surtout, on aide les gens, c'est enrichissant", indique Alexy Robineau, un des membres du G.I.P.S.
"Le post-catastrophe est compliquée pour les sinistrés. On vient les aider et leur redonner un peu le sourire"
Tronçonnage, déblayage, nettoyage. Ils touchent à tout et sont équipés pour. L'association tient à arriver sur les lieux après les services de secours. "Il y a le post-catastrophe qui est compliquée pour les sinistrés. On vient les aider et leur redonner un peu le sourire. Au fur et à mesure du temps, les bénévoles se font de plus en plus rares, alors on trouve que c'est le moment de venir pour qu'ils ne se sentent pas abandonnés", souligne Yann Badra.
Les membres de l'association dorment généralement dans un chapiteau. Pour cette mission, ils ont eu la chance de trouver des hébergements du côté d'Arlon et de Spa. Ils sont venus pour une semaine et laissent derrière eux quelques sourires et une masse de travail en moins. (P.J.)
