Chantier: ralentissez! Campagne de sensibilisation SOFICO
Chantier : ralentissez, c’est le mot d’ordre lancé par la SOFICO dans sa nouvelle campagne de sensibilisation pour les chantiers de courte durée sur autoroute. Peu d'automobilistes la respecte. On a pu le constater ce matin sur l’E42.
Depuis 2021, sur les autoroutes la limitation de vitesse aux abords des chantiers de courte durée est de 90 km/h. Une vitesse qui était loin d’être respectée ce matin sur l’E42 où des hommes effectuaient des aménagements à proximité des voies.
"Un véhicule sur deux qui passe est en infraction avec pour le moment un triste record de 129 kilomètres/heure au lieu de 90 kilomètres/heure", précise le 1er commissaire Daniel De Nève de la police de la route de Liège.

Et à cette vitesse, les dangers sont bien réels pour les ouvriers occupés à travailler. Chaque jour, ils doivent compter sur le respect des limitations pour pouvoir exercer leur métier sereinement.
"Déjà 90 kilomètres heure, c'est déjà bien. Imaginez qu’ils passent beaucoup plus vite et qu’ il y ait un accident ou autre. Voilà, le danger est plus important", constate Luc Humblet agent SPW autoroutes.

C’est pourquoi le mot d’ordre chantier: ralentissez! a été lancé par la SOFICO pour inciter les automobilistes à lever le pied. Beaucoup ne respectent pas la vitesse, ce qui peut avoir de graves conséquences.
"Chaque année, on recense quatre décès 178 blessés pour 113 accidents. C'est une moyenne décennale. On peut aussi ajouter que, en Belgique, sur autoroute, chaque semaine, 2 à 3 camions absorbeurs de chocs sont endommagés", commente Héloïse Winandy, porte)-parole de la SOFICO.

Derrière cette limitation de vitesse, il y a la sécurité des hommes et des femmes qui travaillent sur les autoroutes, mais aussi des policiers qui viennent en appui.
"On est plus ou moins à une dizaine de contrôles par mois, ce qui fait quand même plus ou moins deux contrôles par semaine, en sachant qu'en hiver, il y en a beaucoup moins aussi", explique le 1er commissaire Daniel De Nève.
Et comme on ne le répète jamais assez, un conducteur averti en vaut 2.