Un scénario digne d’un film d’action, mais bien réel pour la police et les enseignants.À Amay, un exercice a mobilisé plus de 200 personnes sur le site de l’école Le Chêneux. Objectif : tester une réaction coordonnée face à une attaque armée…
Il est 11h30 à l’école secondaire spécialisée Le Chêneux à Amay. Soudain, trois assaillants armés font irruption. Leur but : tirer sur le plus grand nombre. Les détonations claquent. Très vite, la police Meuse-Hesbaye intervient… mais heureusement, tout cela n’est qu’un exercice AMOK. Une attaque violente, sans prise d’otage, sans négociation. Rare… mais redoutée.
Pour plus de réalisme, des élèves de 7e technique de qualification, futurs professionnels des métiers de la sécurité, jouent les victimes. D’autres zones et services de police, dont le Peloton Anti-Banditisme (PAB) de Liège, viennent en renfort.
Outre 65 policiers et les services de secours, 120 enseignants de l’école Le Chêneux, dont les élèves ont été mis en congé, participent à l’exercice très réaliste. Un entraînement utile et rassurant, voulu par la direction, pour préparer le personnel scolaire à l’impensable.
À l’extérieur, un poste de commandement avancé, où des images de drones et de bodycams fournissent des infos en temps réel.
En tout, plus de 200 personnes ont été mobilisées pour cet exercice. La suite des opérations : tirer les leçons nécessaires… et être prêts si un jour, le pire devait arriver.