La commune d'Oupeye a décidé de modifier l'une des deux nouvelles taxes qu'elle a instaurées dans son budget 2014 pour pallier le manque à gagner provoqué par la fin de la phase à chaud du groupe sidérurgique ArcelorMittal. La taxe qui a été revue n'est pas celle sur les chevaux d'agrément et poneys qui avait entraîné une pétition de 890 signatures, mais bien celle sur les piscines privées. Contrairement à ce qui avait été annoncé, les piscines enterrées et semi-enterrés de moins de 35 mètres carrés seront exonérées pour mieux cadrer avec la réalité oupéyenne sur le terrain, selon le bourgmestre Mauro Lenzini. Taxer les piscines dès dix m2 était une erreur d'appréciation, nous avons rectifié le tir, a-t-il ajouté. Celles de 35 à 100 m2 restent soumises à une taxe de 319,59 euros par an. Cette redevance s'élèvera à 634,12 euros pour celles d'une superficie supérieure à 100 m2. Cette mesure doit rapporter 30.000 euros. Malgré la pétition, les autorités locales n'envisagent pas contre pas de revoir la taxe sur les chevaux d'agrément, qui doit quant à elle rapporter 11.000 euros. Oupeye a décidé d'augmenter certaines taxes et d'en créer deux nouvelles pour compenser en partie la perte annuelle de six millions d'euros causée par la fermeture d'ArcelorMittal. En province de Liège, cinq autres communes pratiquent des taxes sur les chevaux d'agrément et treize taxent les piscines privées.