Le Nouvel An n’est pas encore passé, mais la galette des rois se prépare déjà. Tradition de l’Épiphanie du 6 janvier, elle se partage chaque année. À côté de la classique frangipane, de nouvelles variantes apparaissent.
Le Nouvel An n’est pas encore passé, mais chez Fabrice à Crisnée, on prépare déjà les galettes des rois. "Je travaille 16 heures par jour pour préparer toutes les commandes", explique le pâtissier. Depuis vingt ans, il suit la même recette. "J’ai la classique, avec la pâte d’amande, mais j’ai aussi une galette à la pistache, les clients m’en redemandent."
À quelques kilomètres de là, à Saint-Georges, Jeremy a choisi de moderniser la galette. Dans sa boutique, elle est glacée, elle est glacée, mais préparée d’une façon unique. "On est partis sur une galette recouverte de meringue, avec une glace à l’amande à l’intérieur. Elle doit passer au four pour caraméliser la meringue et rendre la pâte feuilletée croustillante."Une galette des rois en glace qui cuit au four 15 minutes à 160 degrés, ça a ses propres secret : "En fait, c'est inspirée du dessert "l'omelette norvégienne", constitué de glace à la vanille recouverte de meringue, posée sur un fond de génoise et passé à four vif ou flambé", explique Jeremy Ernst.
En Wallonie, plus de 800.000 galettes sont vendues chaque année. Peu importe la recette ou les saveurs, une tradition reste intacte : découvrir où se cache la fève pour devenir roi ou reine des rois mages, le temps d’une journée.