Les hypermarchés commenceront à être restructurés à partir du 30 septembre

La direction de l'enseigne d'hypermarchés Cora et les syndicats se sont retrouvés ce jeudi, un mois jour pour jour après l'annonce de l'arrêt de l'activité des sept hypermarchés et des services de support de l'enseigne pour le 31 janvier 2026.
"Nous n'avons pas encore vraiment négocié aujourd'hui mais nous avons reçu une série d'informations" sur plusieurs sujets épineux, a indiqué jeudi soir, à l'issue de la réunion, la présidente du Setca, Myriam Delmée.
L'une de ces questions concerne "la manière dont l'activité va se poursuivre" au sein des magasins alors que ceux-ci commenceront à être restructurés à partir du 30 septembre. Les activités non-alimentaires seront alors fermées au fur et à mesure en vue d'une transformation des magasins, ce qui entraînera des premières salves de licenciements.
"La question est de savoir comment va-t-on faire pour avoir les bonnes personnes au bon moment sans forcer aucun travailleur à être licencié trop tôt mais sans forcer non plus des travailleurs qui ne le voudraient pas à rester", résume en substance Myriam Delmée.
Pour y voir plus clair, la direction va dresser un "cadastre" des désidératas des travailleurs qui devra ensuite être affiné magasin par magasin par les responsables locaux.
Direction et syndicat ont également évoqué la question des indemnités de licenciement des nombreux travailleurs et travailleuses à temps partiels que compte l'enseigne. Les syndicats soulignent que maintes travailleurs ont réduit leurs prestations "pour rendre service" à Cora et ne doivent donc pas en être pénalisés. Une même logique prévaut, selon les syndicats, pour des intérimaires qui l'ont été parfois très longtemps, faute de se voir accorder un CDI. "Nous demandons aussi une attention particulière pour ces personnes", poursuit Myriam Delmée.
Direction et syndicat ont prévu de se revoir les 15 et 21 mai. Plus de 1.700 emplois sont menacés en Wallonie et à Bruxelles par la fermeture de Cora.