Vu du Ciel - Quartier de Liège : Hors château & Féronstrée
Vu du Ciel - Qu4tre vous propose de parcourir, en images aériennes, tous les quartiers de Liège. François Boutay, pilote cameraman, et Eric Ortmans, journaliste, ont sélectionné quelques sites remarquables en Hors-CHâteau et Feronstrée.
Le quartier Hors-Château Féronstrée porte le nom des 2 artères qui le traversent, parallèles à la Meuse. La plus ancienne, « Hors-Château », doit son nom à sa localisation, qui était, au milieu du Moyen-âge, en dehors de l’enceinte fortifiée de la cité. Côté Meuse, Féronstrée, est une rue désormais partagée par les piétions et le tram. Côté colline, Hors-château est restée ouverte à la circulation automobile.
L’ancienne collégiale saint Barthélemy a retrouvé en 2005 ses couleurs éclatantes, après une profonde rénovation menée pendant une douzaine d’années. Saint-Barthélemy est l'une des 7 anciennes collégiales de Liège. Son architecture est caractéristique de l'imposant style ottonien, avec ses tours jumelles de modèle rhénan. L’édifice a connu de nombreuses modifications au cours des siècles. La pièce maitresse de l’église, ce sont les fonts baptismaux, c’est-à-dire une cuve utilisée pour le baptême des fidèles. Réalisée en laiton, les fonts présentent une série de scènes de baptême, dont celui du Christ dans le Jourdain. La cuve se présente désormais sans son couvercle, qui a disparu à la Révolution française.
La Cité administrative a été construite au milieu des années 60, dans le style international, c’est-à-dire épuré, dépouillé de toute ornementation, avec des surface extérieures lisses. Le bâtiment s’inspire du siège de l’ONU à New-York, construit une quinzaine d’années plus tôt. Depuis 2006, une silhouette, mystérieuse pour bien des passants, est l'œuvre de Nicolas Kozakis, et représente les contours de la grotte de la Nativité, comme elle apparait sur une ancienne icône religieuse. Sur le toit, une terrasse panoramique a été aménagée, régulièrement ouverte au public. Elle offre des vues dégagées sur le cœur historique, et sur toute la ville, qui s’étire sur les deux berges de la Meuse.
La Halle aux viandes est l’un des bâtiments publics les plus anciens de la ville. Il a été construit en 1546 par la corporation des bouchers. Depuis 2016, l’ancienne Halle aux viandes abrite le principal lieu d'accueil touristique de la ville.
Vu du ciel, la terrasse du bâtiment dessine la forme d’une proue de bateau, avec, à l'avant du pont, un haut mât. C’est un des 2 troncs de pin Douglas qui ont été placés sur l’esplanade. Ils rappellent que les quais voisins ont abrité durant des siècles le principal port de Liège, où accostaient les bateaux, chargés des différentes sources d’approvisionnement de la ville.
L’ escalier de Bueren a été classé parmi les 10 escaliers les plus extrêmes du monde. C’est incontestablement une des curiosités touristiques les plus populaires de Liège. Pour franchir cette montagne, il faut gravir ses 374 marches, qui se présentent en ligne droite, avec une pente de 30 degrés. Les escaliers de Bueren ont été construits début des années 1880, par la ville de Liège, qui voulaient de permettre aux soldats, en garnison à la citadelle, d‘avoir un accès direct au centre. La Ville a pu alors interdire à ses mêmes soldats de passer par la rue Pierreuse, qu’elle considérait comme un lieu de perdition, avec ses prostituées et ses nombreux débits de boissons.
Derrière le palais se trouvent les Terrasses des Minimes, un espace champêtre qui fait partie de l'ensemble des Coteaux de la citadelle, qui couvre au total près de 90 hectares : ce sont des jardins des bois, des prés, et une quinzaine de km de promenades pédestres fléchées. Près de la moitié est classée comme site de grand intérêt biologique par la Région wallonne. L’endroit offre aussi de remarquables points de vue sur la ville. En 2011, les coteaux de la citadelle se sont vu décernés trois étoiles au guide Michelin
Pierreuse est un ancien quartier, situé derrière le Palais des Princes-Évêques, C’est aussi le nom de la rue principale, une voirie qui existait déjà au 8e siècle. Le nom de cette rue a deux origines possibles. Quand il pleuvait à verse, la rue pouvait se transformer en torrent, avec, en fond de lit, des quantité de cailloux qui étaient entrainés par le courant et la forte pente. Après la pluie, les habitants auraient pris l’habitude de les récupérer et d’empierrer la route, pour faciliter la circulation. Une autre origine possible du nom de Pierreuse pourrait être la présence de carrières de pierre qui se trouvaient ici autour de l’an 1000, des pierres extraites de la colline pour construire l’enceinte fortifiée de la cité, sous l’impulsion de Notger, le premier prince évêque de Liège. Ce quartier populaire a fait l’objet d’une série de réhabilitation ; le bas de la rue abrite aujourd’hui le siège d’une trentaine d’associations à but non lucratif
putain que c'est beau