À l’approche des fêtes, les bûches de Noël s’imposent comme le dessert incontournable. À Seraing, dans la pâtisserie-boulangerie Plenevaux, l’équipe s’active pour répondre à une demande soutenue, entre tradition, évolution des goûts et fierté artisanale.
Chocolat, praliné, fruits ou vanille : à quelques jours de Noël, difficile d’échapper aux bûches. Dans la pâtisserie-boulangerie Plenevaux, à Seraing, la période est l’une des plus intenses de l’année. En coulisses, environ 150 bûchettes sont confectionnées chaque jour, destinées à garnir les tables des fêtes.
« Dès que la Saint-Nicolas est terminée, on attaque Noël », explique Fabien Plenevaux, pâtissier. Décorations finales, petits sapins, finitions minutieuses : chaque bûche est préparée avec soin. « Tout est fait 100 % maison. Tous les détails, les macarons, les chocolats… Il n’y a rien qui est acheté tout fait. C’est un peu le leitmotiv de la maison. »
La bûche, star du repas de Noël
Dans la boutique, les clients défilent pour passer commande. Pour beaucoup, la bûche reste la pièce maîtresse du repas de Noël, un dessert que l’on choisit avec attention.
« Les bûchettes, ça permet d’avoir différents goûts », explique une cliente. « Moi j’aime beaucoup le moka, mais aussi un peu de fruits. L’avantage, c’est le choix. »
D’autres restent fidèles à leurs préférences : « Praliné. J’aime bien. »
Au-delà des saveurs, c’est surtout la qualité artisanale qui séduit. « Ici, c’est de la qualité », confie un client. « On préfère l’artisanal, même si on paye un peu plus cher. Mais c’est meilleur. »
Des goûts qui évoluent avec le temps
Entre tradition et envie de nouveauté, les attentes des clients ont toutefois changé au fil des années. Une évolution que Fabien Plenevaux observe depuis longtemps.
« Cette année, je pense que c’est mon 36ᵉ Noël », sourit-il. « Au départ, on ne faisait que des bûches à la crème fraîche ou à la crème au beurre. Et puis, tout doucement, on est passé vers des entremets, des choses un peu plus recherchées. Les goûts de la clientèle ont changé. »
Aujourd’hui, les recettes se diversifient, les textures s’allègent, tout en conservant l’esprit des fêtes.
« J’en suis très fier »
Au-delà des recettes et des tendances, le métier reste avant tout une affaire de passion. Savoir que ses créations se retrouveront sur des dizaines de tables de Noël à travers la région liégeoise n’est pas anodin pour le pâtissier.
« Je suis très fier de ça », confie-t-il, ému. « Je me suis rendu compte il y a quelques années que ça faisait énormément de personnes qui allaient manger mes bûches. Autant de bûches, autant de gens… Je me dis que c’est génial. »
Des bûches qui, chaque année, participent à leur manière à la magie des fêtes.