Le conseil communal de Liège a approuvé lundi cinq nouvelles taxes qui seront appliquées en 2026. L’une d’elles concernent les caisses automatiques des magasins.
Une somme annuelle de 519 euros par caisse sera réclamée aux commerçants. Le retour financier escompté est de 77.000 euros.
La mesure a été dénoncée par l’association qui représente le secteur du commerce, Comeos, qui estime qu’il s’agit d’un message négatif. L’association souligne qu’il s’agit d’un message contre-productif qui freine la digitalisation. Elle ajoute que le secteur du commerce aimerait voir du soutien des autorités communales plutôt que des taxes.
Pour l’échevine liégeoise des Finances, Carine Clotuche (Les Engagés), cette taxe ne touche pas les petits commerces locaux. Elle les préserve d’ailleurs de la concurrence de plus grandes enseignes et a pour objectif de sauver l’emploi.
De son côté Comeos rétorque que les caisses automatiques n’ont fait perdre aucun emploi.
La taxe a été approuvée par la Région wallonne et adoptée à l’unanimité par le conseil communal.
Les autres taxes concernent les cercueils en polyester, les commerces de nuit, les enseignes obsolètes et une redevance sera appliquée sur les concessions de sépultures pour les non-Liégeois.
L’échevine explique qu’elle veut privilégier les cercueils en bois biodégradables, éviter la prolifération de commerces de nuit sources de nuisances, et limiter la pollution visuelle et préserver le patrimoine en faisant enlever les enseignes après 6 mois d’inactivité du commerce.