À Liège, les Fastes de la police ont mis à l’honneur les 1 200 membres des forces de l'ordre ce vendredi… tout en rappelant un enjeu crucial : le financement des forces de l’ordre.
Les Fastes de la police de Liège sont d’abord l’occasion de célébrer ces femmes et ces hommes une fois par an pour leur engagement au quotidien.
Devant les autorités locales, tous les services sont réunis. La diversité des uniformes illustre la variétés des fonctions. Mais derrière la cérémonie, un enjeu central : le financement. "La ville paye beaucoup", explique Willy Demeyer, le bourgmestre de Liège. "Deux tiers de la dotation de la police est d'origine communale et un tiers du fédéral. Il faut que le fédéral paie plus. Pourquoi ? Parce qu'on se rend compte que quand on compare Liège à d'autres communes, nous recevons moins. J'allais dire par tête de pipe, mais par policier. Et ça, ça fait 10 millions d'euros."
Aujourd’hui, la police liégeoise compte environ 1 200 membres. Avec ou sans renforts fédéraux, l’objectif reste clair : continuer à évoluer. Un défi que le chef de Corps a rappelé dans son discours : les policiers doivent s’adapter à un environnement en pleine mutation.
Alors que la police de Liège prépare un grand plan contre l’insécurité et la toxicomanie, la réorganisation et les moyens financiers seront essentiels… pour permettre aux équipes de rester efficaces, et de garder le sourire.