Partenariat stratégique entre l'ULiège et Thales
Une convention de partenariat a été signée entre l’ULiège et Thales. Cette collaboration stratégique porte sur un montant de 1million d’euros sur 4 ans. Les recherches vont concerner des effecteurs nouvelle génération dans le secteur de la Défense.
L’ULiège et Thales ont signé ce matin une convention de partenariat dans le domaine de la défense. Thales leader européen pour la fourniture de roquettes vise à développer des solutions innovantes pour le guidage, le contrôle et la propulsion des effecteurs nouvelle génération. Avec le concours de la faculté des sciences appliquées.
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"C'est une convention sur quatre ans. Plus d'un million. Et c'est vraiment pour travailler, pour permettre à des chercheurs de l'Université de Liège, donc de travailler au sein de l'entreprise Thales et inversément. C'est vraiment une réciprocité entre l'entreprise et l'Université de Liège et plus particulièrement la Faculté des sciences appliquées", commente Anne-Sophie Nyssen, rectrice de l'ULiège.
Ce partenariat stratégique va se baser sur les nouvelles technologies que sont l’Intelligence artificielle et l’électromagnétisme pour améliorer les logiciels de guidage et de pilotage des roquettes. Des projets de recherche appliquée de haut niveau.
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"Comment améliorer typiquement les algorithmes de guidage de notre roquette ? Pour ce faire, on va utiliser plutôt l'intelligence artificielle et voir dans quelle mesure l'intelligence artificielle peut faciliter, accélérer et corriger certaines lacunes. Et d'un autre côté, sur la partie propulsion par exemple, l'électromagnétisme est un des moyens aujourd'hui de propulser plus vite, plus rapidement une roquette", précise Alain Quevrin, CEO Thales Belgique.
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La signature de convention s’est faite en présence du vice-président du gouvernement wallon qui encourage l’innovation technologique et salue cette alliance entre le monde industriel et le monde académique.
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"La réconciliation des deux mondes industriel et académique est vraiment une plus-value pour la Wallonie, mais aussi une plus-value pour nos entreprises wallonnes. On sait combien elles sont reconnues, réputées aujourd'hui, non seulement les grosses entreprises telles que Thales, mais aussi toute une série de PME et un écosystème qui est vraiment performant et qui doit le rester", commente Pierre-Yves Jeholet, ministre wallon de l'Economie et de l'Industrie.
Un partenariat qui a pour objectif d’aboutir à des prototypes de solution d’ici 4 ans.