Voilà 6 ans que le cercle royal d'escrime de Huy organise une manche du circuit des jeunes lames, une compétition régionale mais ouverte aux internationaux, pour les jeunes de U11 à U15. On est allé y jeter un oeil.
16 pistes, 240 tireurs de U11 à U15, des dizaines de bénévoles et d'accompagnants, sur l'ensemble du weekend. Le circuit des jeunes lames, c'est la grosse organisation de l'année pour le cercle royal d'escrime de Huy. "On n'organise qu'une compétition, c'est celle-ci", sourit Julie Guiot, présidente. "La première année, ça a été un défi. On s'est dit que c'était intéressant d'accueillir une manche car on avait quelques athlètes qui participaient à ces compétitions. Et puis c'est un plus pour le club, d'avoir un événement comme celui-là: ça amène du monde, ça aide à promouvoir l'escrime. Et on participe aux activités de la fédération, ce qui est important pour nous."
Un tournoi aux accents étrangers
Désormais, le club est rôdé à accueillir l'événement, qui prend de plus en plus l'ampleur chaque année. Il faut dire que les trois armes fleuret, sabre et épée, sont représentées. Et cela attire des sportifs étrangers, même si la compétition a un label régional. "Parmi les 239 tireurs, il y en a qui viennent de Flandre, mais aussi de France, d'Allemagne, des Pays-Bas, et beaucoup du Luxembourg", énumère Julie Guiot. Côté hutois, quelques jeunes fleurettistes étaient sur les pistes. Loïse Orban, par exemple, en U15. Elle est une habituée des circuits des jeunes lames. "J'aime l'escrime parce que ça m'apporte de la confiance en moi, de la détermination, et je me dépense."
Un bon exercice aussi pour les arbitres
Mais affronter des adversaires qu'on ne connait pas et qui parfois viennent de l'étranger, ce n'est pas facile. Chaque club, chaque tireur a son style. Il faut donc s'adapter. Ce que Maximilien Vanherck, 2è des U13 ce samedi, apprécie. "C'est cool, parce que ça fait voir des styles différents, alors qu'au club on a un style similaire. Et comme je suis un compétiteur, c'est bien."
Les défis, ne s'arrêtent pas à la piste. En bord de piste, deux arbitres hutois sont aussi sur le pont. Pour une fois, à domicile, comme l'explique la soeur de Maximilien, Océane Vanherck. "Comme j'arbitre en régional, je suis susceptible d'aller à Bruxelles, ou à Neufchâteau. Ici, c'est plus agréable pour nous. Mais ça ne change rien à l'arbitrage en soi."
A côté de Loïse, Maximilien et Océane, tous trois habitués des pistes, le cercle de Huy en a profité pour lancer quelques jeunes U11 et U13 dans le grand bain de la compétition. C'était la meilleure occasion de le faire.