C'est une grande aventure dans laquelle Nathanaël Paulis, Matias Pollicino et Louis Comblin se sont lancés. Leur groupe ShiroKuro faire partie des huit finalistes du concours national Luxembourgeois, qui fait office de pré-sélection pour l'Eurovision.Mais comment trois Liégeois se sont-ils retrouvés là? "J'ai la nationalité luxembourgeoise grâce à mon père et belge par ma mère", explique Louis Comblin, le Hutois guitariste et pianiste au sein du groupe. "L'idée vient de Nathanaël, à la base. Mais je dois bien avouer que je n'y croyais pas trop, jusqu'à ce qu'on passe les auditions et qu'on soit retenu pour la finale. C'est là que tout a commencé et qu'on s'est dit "On y va"".Un titre pensé pour l'EurovisionC'est donc parti, pour cette aventure, avec un titre entièrement pensé pour l'Eurovision, par Nathanaël, fan absolu du concours, et qui a fait des études de composition. "Bien-sûr, "Eye tot eye" est un titre dans la lignée de ce qu'on fait d'habitude, mais j'ai beaucoup étudié ce qui faisait qu'une chanson fonctionne ou pas à l'Eurovision. J'ai revisionné les concours des 10 dernières années, pour voir ce qui fonctionne ou pas. Et j'ai écrit la chanson vraiment pour l'Eurovision, avec les ingrédients qui font que ça marche: la batterie, les aigus, l'accompagnement etc."Le résultat, en effet, est un titre très style Eurovision dans la forme, et mine de rien aussi un peu dans les paroles. "C'est une chanson qui parle de la période très troublée dans laquelle on est, des difficultés que peuvent avoir les jeunes, et les autres aussi d'ailleurs, dans le monde. Je voulais quelque chose qui soit très universel." Cliquez ici pour aller écouter "Eye to eye"Finale les 23 et 24 janvierC'est donc ce titre qu'ils interprèteront en finale du concours national au Grand-Duché de Luxembourg. Face à eux, 7 chanteurs et chanteuses. Ils sont donc le seul groupe en lice. "C'est très particulier, mais ça peut être un atout", pense Louis Comblin. "On va avoir une énergie et des mouvements différents sur scène, avec une proposition différente aussi. Ca peut jouer en notre faveur." Nathanaël ajoute: "Depuis que le Grand-Duché est revenu dans le concours de l'Eurovision, il n'a encore jamais eu de groupe rock qui amène une énergie comme la nôtre. Quand je m'en suis rendu compte, je me suis dit que c'était l'occasion de le faire."Tous les trois ont hâte de voir arriver le mois de janvier, et cette fameuse finale. "C'est dans moins d'un mois", compte Matias, le batteur, originaire de Seraing. "Le stress va tout doucement commencer à monter. Et l'agenda va se remplir petit-à-petit. Mais on a vraiment hâte et on espère débuter 2026 sur une très bonne note."D'ici-là, ils ont encore beaucoup de travail de promotion de leur chanson, tant au Grand-Duché, où ils doivent se rendre très régulièrement pour des coachings, et bientôt pour des répétitions, que sur leurs réseaux sociaux, où ils relatent leurs aventures et essayent de faire grandir la popularité de leur groupe.