La Ville de Liège continue de recenser les logements inoccupés. Depuis 2024, plus de 1.100 habitations vacantes ont été identifiées, un quart d'entre elles n'étaient pas taxées. Quelques dossiers ont déjà été présentés devant la justice
La Ville de Liège continue de recenser les logements inoccupés. Depuis 2024, plus de 1.100 habitations vacantes ont été identifiées et le quart d'entre elles n'étaient pas taxées. La ville a entamé des procédures en justice pour certains dossiers.
Début 2024, Liège mettait en place une cellule chargée d'identifier les logements non occupés depuis au moins 1 an et d'établir des dossiers dans ce cadre. Elle se concentre notamment sur les habitations qui ne paient pas la taxe sur les immeubles inoccupés. "La Ville a une double responsabilité : lutter contre les marchands de sommeil et lutter contre l'inoccupation des logements. La volonté n'est pas de générer des recettes, mais de remettre sur le marché des logements de bonne qualité", a affirmé Maggy Yerna, échevine du Logement, lundi lors du conseil communal.
En deux ans, 1.150 logements présumés inoccupés ont été identifiés. La plupart d'entre eux étaient déjà taxés mais 258 parvenaient encore à éviter la taxe. Certains propriétaires ont apporté des justifications, qui devront tout de même être vérifiées. À l'heure actuelle, plus de 150 confirmations d'inoccupation ont été établies. "Les procédures sont longues mais les premiers résultats restent porteurs en matière d'identification et du suivi des situations complexes", a précisé l'échevine liégeoise.
L'une des solutions est la prise en gestion des biens : la ville s'occuperait de le mettre en location. Mais elle n'est valable que pour les logements en bon état. Or, la plupart des bâtiments vacants doivent être rénovés. L'autre solution est le lancement d'une action en cessation. Quelques dossiers ont déjà été présentés devant la justice dans ce cadre. Selon l'Échevine, une centaine de dossiers sont prêts aujourd'hui à être envoyés à la justice.
Ces chiffres ne concernent que les maisons unifamiliales. Depuis juin 2025, le même travail a été entamé pour les appartements. 25 constats d'inoccupation ont été dressés.