Depuis le très populaire lancement commercial du tram le 28 avril dernier, 6 mois se sont écoulés, on est passé d'un rythme de test à une exploitation avec des passagers. 6 mois d'expérience en plus pour les régulateurs et les conducteurs.
Le Poste Central de Commandes, le PCC à Bressoux, c'est le cerveau du tram. Ici, on estime que, depuis son lancement, le tram a gagné en fluidité
"Maintenant, les conducteurs ont leurs repères, ils savent où commencer à décélérer, où accélérer, quand fermer les portes en stations... les régulateurs anticipent désormais beaucoup plus les situations" précise Olivier Stassart, responsable
Ces 6 premiers ont été marqués par pas mal d'incidents ou d'accidents dont il a fallu aussi tirer des enseignements, ce qui a été fait, entre autres pour les coupures de ligne. Une procédure baptisée 3-10-15 a été mise en place. 3 minutes pour décider s'il faut couper la ligne. 10 minutes pour, le cas écheant, préparer la coupure en positionnant les rames. 15 minutes pour enclencher le retournement et la mise en service des T-bus, les bus de remplacement.
Ces derniers sont désormais gérés par le régulateur busways, ce qui en cas d'incident soulage ceux du tram qui n'ont plus à s'en occuper
L'attention s'est aussi portée sur l'amélioration de la communication "passagers", avec l'implémentation d'un système automatisé de gestion en tronçons
Tout n'est pas parfait encore pour la circulation du tram à Liège, ce qui ne surprend pas. On estime communément chez les professionnel du secteur qu'il faut 2 à 3 ans pour qu'un régulateur ait rencontré suffisamment de situations différentes que pour être au top