Le Musée de la Vie wallonne vous invite à Rio, avec plus de 50 costumes uniques et authentiques du plus célèbre des carnavals. Cette collection privée appartient au Liégeois Alain Taillard, un des rares européens à participer à ce défilé grandiose.
Une cinquantaine de tenues complètes, plus extravagantes, plus riches, plus colorées les unes que les autres, sont présentées au Musée de la Vie wallonne. Voici une des plus importantes collections au monde de costumes du carnaval de Rio !
Toutes ces tenues appartiennent à Alain Taillard, un passionné, originaire de Herve, qui participe chaque année à ce carnaval de Rio depuis plus de 30 ans. Passionné et .... complètement intégéré, au point qu’il est devenu « destaque », un rôle qu’il assume depuis 2008.Le "déstaque" est un des personnages principaux du défilé, habillé d’un impressionnant costume, et qui est placé en haut des chars. "Ici, ça ne veut sans doute pas dire grand chose, mais à Rio, ces "destaques" sont habillés pour briller, avec la haute couture brésilienne ; ce sont des vedettes phares!", confie Alain Taillard
Les carnaval brésilien trouvent leur origine dans l’"Entrudo", une ancienne fête populaire importée là-bas par les Portugais, qui célébraient ainsi le dernier jour avant l’entrée en Carême. Le carnaval de Rio mélange les traditions européennes des bals masqués et costumés, les traditions africaines des rythmes et des danses, comme la samba, mais aussi les traditions amérindiennes, avec les décorations de plumes et autres éléments naturels, utilisés dans les costumes.
Les costumes du prochain défilés sont imaginés dès la fin du carnaval, la préparation mobilise des milliers de personnes, tout au long de l’année ; chacun des costumes n’est porté qu’une seule fois, pour un seul spectacle, qui doit durer très exactement 72 minutes, après quoi, ils sont défaits pour récupérer les matériaux et servir à faire d’autres costumes, explique William Ramacciotti, en charge des Expositions au Musée de la Vie Wallonne, géré par la Province de Liège.
Les costumes présentés ici ont été sauvés de ce recyclage perpétuel, et donne ainsi une rare occasion d’en voir la diversité sur une période de plusieurs décennies.
A voir, jusqu’à la mi mars, au Musée de la Vien wallonne de Liège.