La récolte de noix a démarré avec 15 jours d’avance et s’annonce exceptionnelle. Les arbres croulent sous les noix et produiront encore pendant quelques semaines. Une année record, alors que lo’an dernier les noyers n’avaient quasiment rien donné.
Ce noyer centenaire du Moulin du Stwerdù croûle sous les noix. Cette année sera une année record. On a jamais vu ça. Il suffit de s’abaisser pour les ramasser et remplir son panier. Une récolte largement en avance sur le calendrier.
"On est en avance au niveau de la récolte des noix d'au moins une quinzaine de jours et c'est général, on trouve ça partout. De grandes quantités, on est en avance, la belle qualité aussi et c'est au point où lorsqu'on voit le long des routes des gens qui vendent des noix, les prix chutent parce que tout le monde a des noix pour le moment", constate Laurent Van Asselt, responsable du Moulin du Stwerdù.
Sur les 15 jours à venir, ce seront plus de 50 kilos de noix qui pourront ainsi être récoltés, alors que l’an dernier ce même arbre n’avait quasiment rien donné.
"L'idéal, c'est de les récolter régulièrement, les ramasser au sol régulièrement pour qu'elles ne prennent pas l'humidité et une fois qu'on les a ramassées, les placer dans un endroit sec. Ça peut être un abri de jardin, un garage, un endroit où elles sont à l'abri de la pluie. En tout cas, pendant deux ou trois semaines, de telle sorte que lorsqu'on vient ici pour les casser, ces noix sont craquantes, elles ne sont pas trop souples et le cassage se fait beaucoup mieux".
Dans l’atelier du Moulin du Stwerdù, à quelques centaines de mètres, on peut casser les noix et presser les cerneaux une fois qu’ils ont bien séchés. C’est le seul endroit de Belgique où le particulier peut obtenir l’huile de sa propre récolte.
"Aux environs du 15 octobre, les gens peuvent commencer à prendre rendez-vous. Il y aura de la place pour tout le monde. C'est souvent une crainte que les gens ont. On a des noix, il y en a beaucoup mais est ce qu'on aura le temps de faire notre huile ? On presse jusqu'au mois de mars, donc on a vraiment le temps et si on n'a pas fini, on continuera, on prolongera", rassure Laurent Van Asselt.
Les noix sous coquilles peuvent ainsi se conserver deux ans tout en restant consommables. Cet oléagineux est riche en oméga 3, en protéines et en minéraux. De quoi fournir de l’énergie durant tout cet hiver.
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