Basse-Meuse développement fête ses 20 ans
Basse-Meuse développement a soufflé ses vingt bougies aux côtés de ses partenaires économiques à l'Écluse de Lanaye. Cette structure intercommunale regroupe sept communes de la région et joue un rôle clé dans le développement économique de la Basse-Meuse.
C’est à bord d’un bateau de croisière que Basse-Meuse développement a célébré ses 20 ans d’existence. Cette association regroupe sept communes qui œuvrent ensemble au développement économique de la région, en collaboration avec quelque 150 entreprises partenaires.« Basse-Meuse développement agit comme un levier au service des communes membres, notamment pour aller chercher des subventions. Il s’agit de financements régionaux permettant de créer des compétences utiles aux entreprises locales, mais aussi de subventions européennes, puisque nous disposons aujourd’hui d’un savoir-faire reconnu à l’échelle de l’Euregio », explique Ermur Colak, président de Basse-Meuse développement.
« Ce sont des acteurs économiques majeurs de la région qui nous aident non seulement à développer, mais aussi à préserver nos acquis sociaux et économiques dans la Basse-Meuse », souligne Geoffroy Jacobs, directeur d’Euroquartz.
Aujourd’hui, de nombreuses entreprises notamment celles installées sur les sites du Port autonome — recherchent de la main-d'œuvre, mais souhaitent aussi mieux faire connaître leurs services. « À travers Basse-Meuse développement, nous espérons par exemple identifier des profils correspondant aux besoins des différentes entreprises concessionnaires du port, afin de leur apporter un soutien concret », explique le directeur général du Port autonome de Liège.« Notre objectif principal est de favoriser le modal shift, c’est-à-dire inciter les entreprises à opter pour des modes de transport multimodaux, notamment fluviaux, plutôt que la route, qui reste aujourd’hui le réflexe de la plupart. Dans ce cadre, Basse-Meuse développement nous aide à entrer en contact avec les entreprises de la région », précise Olivier Hia, directeur de Liège Container Terminals.
L’avenir de la Basse-Meuse passera également par la réaffectation du site de Chertal, qui offrira 180 hectares pour l’implantation de nouvelles entreprises. « Avec le calendrier actuel, nous ambitionnons de commercialiser le site, ou une première partie, dès 2026. Les premières attributions pourraient suivre en 2027, après quoi chaque entreprise devra assainir sa parcelle, l’équiper et y développer ses activités », explique Stéphanie Stevenart, cheffe de projet chez Wallonie Entreprendre.
Dans les années à venir, Basse-Meuse développement continuera donc d’accompagner ses partenaires sur un territoire où se croisent bassin de vie et bassin économique.