Des lycéens parisiens découvrent le Festival de Liège

64 ados parisiens découvrent le Festival de Liège : ils passent trois jours en cité ardente pour assister à des pièces de théâtre et workshops au manège Fonck. Un voyage scolaire un peu particulier : « On mène un travail de médiation assez important. Et en septembre, on a été contacté par un premier lycée parisien,  le lycée Victor Hugo,  qui nous a fait la demande de pouvoir venir à Liège et découvrir notre festival. Ils sont tombés un peu dessus par hasard et donc on a  échangé sur la philosophie du festival. On leur a proposé un programme d'activités, ils vont aller voir trois spectacles. Ils ont déjà vu un spectacle hier soir et ont rencontré les artistes. Et aujourd'hui, comme derrière moi, ils sont en train de faire un workshop », détaille la responsable communication du festival, Catherine De Michele. 
 
Hier, ils ont découvert Palma Sola, une œuvre poignante et immersive, puis ils ont pu échanger avec les acteurs et autres professionnels : « C'est un spectacle très intéressant. Je connaissais pas du tout la prison de Palma Sola et la mise en scène était vraiment novatrice parce qu'on changeait d'endroit, et les décors aussi étaient impressionnants », partage une lycéenne.
« C'est assez intéressant aussi parce qu'on voit un peu les différents métiers et on voit qu'il n'y a pas que les acteurs, ceux qui travaillent dans les coulisses, tout ça. Il y a quand même beaucoup de métiers différents pour monter une pièce de théâtre », commente une autre lycéenne.  
« On est arrivés hier et l'accueil est particulièrement chaleureux. Les gens sont très gentils. On n'est pas habitués, on vient de Paris et ce n'est pas du tout pareil à Paris. Et on a vu un spectacle hier qui était très fort, qui a beaucoup plu aux élèves, ça a fait pas mal de débats », raconte Alexandra Von Bomhard, enseignante au lycée Victor Hugo. 
 
Aujourd’hui, l’atelier porte sur le spoken word, ou « mot parlé » littéralement, forme d’expression poétique et musicale peu connue. En trois heures seulement, avec l’aide d’un membre du groupe Sopaboba, ils vont créer leur propre album : 
« Je m'attendais pas du tout à ça. Je n'ai  jamais composé de musique, donc vraiment, c'est quelque chose que je découvre mais ça surprend. Je trouve que c'est super intéressant, surtout dans la manière dont c'est abordé cette histoire, de trouver une anecdote où on a senti une injustice pour en faire une musique. Ca peut vraiment être un bon fil pour développer de la musique », se réjouit un ado. 
 
Ce jeudi, un second lycée parisien viendra compléter ce groupe et profiter de l’expérience Festival de Liège. Une biennale de théâtre et de danse qui n’a pas fini de faire rayonner la Ville.