L'hôpital de jour et la moitié des lits du service gériatrique du CHU ont déménagé du site des Bruyères vers le Sart Tilman. Objectifs: un meilleur service aux patients, et plus de contacts entre professionnels.
Il reste encore quelques détails à régler, comme l'installation des téléviseurs pour les patients. Mais le site du Sart Tilman du CHU comporte à nouveau une unité gériatrique. Ce qui n'était plus le cas depuis de nombreuses années. "Historiquement, il y avait un service gériatrique au Sart-Tilman, à Esneux et sur le site des Bruyères. Et puis il avait été décidé de tout regrouper sur le site des Bruyères", rappelle Sophie Gillain, cheffe du service gériatrique. "Mais je pense que c'est important, pour un public fragile, peu mobile, d'avoir des soins à disposition à plusieurs endroits. La gériatrie est un service dont on a besoin dans tous les hôpitaux."
D'un côté de l'unité, on trouve l'hôpital de jour qui a quitté le site des Bruyères. Ici, il y a plus d'espace, pour les patients et pour les professionnels. "On a plus de locaux et des locaux plus grands, tant pour les patients que pour les professionnels. Pour les patients et leurs proches, il y a une salle-à-manger, par exemple. Et on peut accueillir deux fois plus de spécialistes pour des consultations hors gériatrie, comme des logopèdes, des kinés etc."
La moitié des lits désormais au Sart Tilman
Dans l'autre aile de l'unité, 30 lits d'hospitalisation ont été transférés directement depuis le site des Bruyères. Ils accueillent des patients qui jusqu'ici, devaient être hospitalisés dans d'autres services ou transférés d'un site à l'autre. "Avant, soit les patients étaient admis aux urgences, et répartis dans les différents services en fonction de leur pathologie, avant d'être transféré aux Bruyères. Soit, une fois le diagnostic posé, ils étaient directement envoyés aux Bruyères, donc parfois loin de leurs proches ou de leur médecin traitant."
Fini donc, de déménager systématiquement des patients. Tous les soins sont à disposition, avec un personnel spécialisé. Et si besoin, les spécialistes ne sont pas loin. "On pense aux infectiologues, aux cardiologues. Ils sont dans le même bâtiment, à d'autres étages et peuvent se déplacer plus facilement si c'est nécessaire."
Pour le personnel, aussi, cela fait du changement. Une partie doit désormais travailler sur les deux sites. Mais l'objectif est que la cinquantaine de personnes qui travaille dans le service soit, à terme, fixée sur une seule implantation du service gériatrique.