L'opération Le Bon Moment by Be Planet vise à mobiliser la participation citoyenne par la promotion de projets portés par des particuliers ou des associations. Découvrez le projet de deux d'entre eux : Ubuntu Ardent et le Gracq OVA.
À Liège et dans ses environs, le vélo prend de plus en plus de place dans le quotidien des citoyennes et citoyens. Porté par des valeurs d’autonomie, d’écologie et de solidarité, un réseau d’initiatives locales se tisse pour encourager et accompagner la pratique cycliste. Que ce soit en ville, avec le Point vélo d'ubuntu Ardent aux Guillemins, ou en milieu rural grâce au projet citoyen du Gracq OVA, ces actions ont un objectif commun : rendre le vélo accessible à toutes et tous, en outillant les usagers et en créant des espaces d’échange et d’apprentissage. Rencontre avec Thomas et Camille, deux visages engagés dans cette dynamique collective.
« Je m'appelle Thomas. Je suis le coordinateur du Point vélo ici à Liège, aux Guillemins. Donc au Point vélo, on propose de la réparation de vélo, essentiellement des vélos du quotidien, des vélos de ville. Mais on peut faire un peu toute sorte de réparation. On fait aussi de la location de vélos, de la vente d'outillage, de matériel. Ce qu'on veut développer là maintenant avec ce nouveau projet, ce serait plus de proposer de l'autonomie pour les utilisateurs, c'est à dire amener des gens qui ont un vélo, qui n'utilisent plus à peut-être le réparer, le remettre en état et puis pouvoir redémarrer correctement en toute sécurité sur leur vélo. Un pied d'atelier à l'extérieur permettrai d'amener un peu plus d'autonomie aux cyclistes en leur proposant de faire eux même un petit entretien. Quelques outils indispensables et peut être aussi de l'aide de notre part si jamais il faut faire quelque chose un peu plus compliqué, un peu plus technique, tant que c'est à la portée du cycliste lambda. »
« Moi je suis Camille, je suis bénévole au Gracq OVA et je viens de créer un projet d'atelier citoyen en mécanique. L'idée, elle est partie du constat qu'à chaque fois qu'on avait besoin de réparer son vélo ou en tout cas de vouloir le faire soi-même, il fallait absolument aller dans des ateliers en ville. Et pour les personnes qui vivent à l'extérieur de la ville ou dans la campagne, il n'y avait pas vraiment ces opportunités là. Donc nous, avec le Gracq OVA, on a voulu créer l'opportunité pour les gens qui habitent un peu plus loin. Le projet, c'est de faire deux ateliers par mois. Donc on va commencer par faire des ateliers crevaisons. On va aussi faire des ateliers de réglage de freins, de purge. On va vraiment brasser un large panel de cyclistes, donc tout le monde pourra venir, que ce soit débutant ou confirmé. »
« Le vélo, pour moi et pour beaucoup de personnes qui font du vélo régulièrement, ça représente pas mal d'autonomie, de liberté », explique Thomas. « C'est à dire que quand on est sur son vélo, on se sent plus à l'aise, la circulation est plus agréable, on évite les bouchons. Donc venir le matin à vélo, ça fait beaucoup de bien, ça permet de se poser, d'arriver à son boulot beaucoup plus sereinement. »
« C'est chouette de voir qu'il y a une émulsion de plein de projets liés à l'environnement et à l'écologie », se réjouit Camille. « Ça veut dire qu'on n'est pas toute seul, tout seul et qu'on est sur la bonne voie. Donc ça fait plaisir. »