Dans le cadre des Journées du Patrimoine des 13 et 14 septembre, le fort de Barchon propose de découvrir comment on tentait de survivre durant l'occupation, entre carnet de rationnement et débrouille
Sous l'occupation, la farine se fait rare. Les boulangers la remplacent par de la sciure de bois sur leur plan de travail pour ne pas que la pâte colle... voilà un des nombreux exemples que proposeront les bénévoles du fort de Barchon. Et une table servira de base à la discussion : avec ses 58 gr de beurre, ses 245 g de viandes avec l'os, ses 12 gr de féculents, elle représente la ration hebdomadaire prévue pour une personne disposant d'un ticket de ravitaillement.
C'est la situation idéale. Dans les faits, souvent les pommes de terre manqueront, quasi toujours les oeufs seront absents. Pour en avoir, il faudra passer par le marche noir où les prix explosent.
La campagne offre en temps de guerre, un peu plus de possibilité de cultiver des fruits et des légumes que la ville. Pourtant, là comme dans les cités, des terres seront réquisitionnées. En ville, les parc et parterres seront dédiés à la culture
Samedi et dimanche, toutes ces questions seront abordées avec les visiteurs qui pourront également visiter les entrailles du fort