À Visé, les cubes multicolores tournent à toute vitesse. La ville accueille la troisième édition du Visé Open de Rubik’s Cube ce weekend. Ce sport, qui regagne en popularité ces dernières années, attire de plus en plus de jeunes.
Des doigts si rapides qu’on ne voit presque pas les couleurs tourner. En quelques secondes, comme par magie, c’est terminé. Ils participent au Visé Open de Rubiks Cube, organisé par Victoria Géonet pour la troisième année consécutive. Cette compétition rassemble 13 nationalités et 160 participants sur un weekend, dans différentes catégories.
« Le cube, on pense souvent que c'est quelque chose de sorcier. On croit qu’il faut être doué en math par exemple pour faire ça, être plus intelligent que la norme alors que pas du tout. C'est vraiment une méthode classique qu'on apprend et quand on sait comment le résoudre, c'est juste de l'entraînement pour aller rapidement », explique l'organisatrice.
Beaucoup d’enfants et d’ados autour des tables, tous et toutes concentrés : les règles sont strictes et les chronos surveillés de près. Le moment le plus attendu de la journée, c’est le 3x3, le classique 9 faces : « L'épreuve du 3x3, c'est la catégorie principale de la compétition. Pourquoi ? Parce que c'est le cube que tout le monde sait résoudre en général. Et il y a beaucoup de nouveaux compétiteurs qui s'inscrivent juste pour ça. Et c'est vraiment ce que tout le monde fait ici. Quand on est assez rapide, on va dire qu'on est en dessous des 20 secondes. Mais les tout nouveaux sont plutôt au dessus d'une minute et la limite de temps c'est cinq minutes, donc on est vraiment super large. »
Certains sont tout jeune, c’est leur première compétition. Les parents sont fiers et impressionnés : On a fait plus de 30 compétitions partout en Europe et c'est notre deuxième fois en Belgique. On est toujours fier de soutenir son enfant en tant que papa », sourit Richard Engelfriet, un hollandais venu soutenir son jeune champion.
Impressionnant, comme le titre de championne belge de Megaminx, un Rubik’s cube à 12 face, que Victoria a décroché en 2022. Mais ici ce n’est pas tant le classement qui compte : « En compétition, on essaye de se battre soi même, il n’y a pas de rivalité avec les autres, c'est vraiment contre notre propre temps. Mais quand c'est du haut niveau, comme les championnats d'Europe, c'est sûr que c'est un peu plus compétitif. Mais il faut se concentrer sur soi-même et c'est juste du plaisir. »
Un week-end haut en couleurs, où les records s’affichent en secondes, mais où l’essentiel reste le plaisir de jouer.