L'annonce, par AB InBev, de l'augmentation du prix de la bière dès le 1er février 2013 est un nouveau coup dur pour le secteur de l'horeca, surtout pour les cafés qui, en raison de l'interdiction de fumer, ont vu diminuer sensiblement leurs revenus et qui ont connu une hausse des faillites, a réagi mardi le Syndicat Neutre pour Indépendants dans un communiqué. L'organisation des entrepreneurs indépendants conseille aux patrons de cafés, vu la situation précaire dans laquelle bon nombre d'entre eux se trouvent, de faire payer cette augmentation des prix aux clients, même si cette solution n'est pas du tout idéale, précise le SNI, qui ajoute que de toute façon, seule une minorité des patrons de cafés font cela. D'après une étude du SNI, réalisée en 2011 afin de connaître les conséquences de la hausse des prix du café, des softs et de l'eau, il résulte qu'une minorité des patrons de café, soit 31 pourcents fait payer cette augmentation à ses clients. Le SNI craint également que d'autres brasseurs, comme Alken-Maes, suivent l'exemple d'AB InBev.