Quatre jours par semaine, l'école de devoirs "Graines de génie" accueille une trentaine d'enfants de 6 à 12 ans. Ils proviennent de diverses écoles voisines et viennent passer un moment après l'école pour faire leurs devoirs, mais pas seulement. "On les initie à différents loisirs, à la culture, à des activités sportives également. On fait en sort qu'ils puissent découvrir plein de nouvelles choses."L'école de devoirs est active 4 jours par semaine. Elle s'adresse à un public essentiellement issu de l'immigration. En effet, quinze nationalités se côtoient. "Peu de parents ont la capacité d'aider leurs enfants à faire leurs devoirs, car eux-mêmes ne maitrîsent pas bien le français. Aider les enfants est presqu'impossible pour eux", constate Jean-Christophe Mazy, bénévole.La fermeture guetteMais l'école de devoirs "Graines de génie" est en grosse difficulté. Le Mouvement Ouvrier Chrétien qui les subsidie, a décidé de donner son préavis à la seule employée, dans un an et demi. Et l'école de devoirs, travaille à perte. "Les subsides diminuent. Cette année, depuis septembre, les parents payent une cotisation. Mais ça couvre tout juste le goûter qu'on leur donne. Moi j'ai un contrat APE de la Fédération Wallonie-Bruxelles, mais qui n'est subsidié qu'en partie. Et j'ai reçu mon préavis pour juin 2027."Or sans Françoise, pas d'école de devoirs, selon les bénévoles."Que vont devenir ces enfants?"En plus de cela, le bâtiment que l'école de devoirs occupe, est à vendre. Elle lance donc, un appel à l'aide. "Ca fait 26 ans que le projet fonctionne et prouve qu'il a sa raison d'exister. Donc on a du mal à comprendre qu'on nous lâche", témoigne, ému, jean-Christophe Mazy. "On fait aussi de la prévention", ajoute Françoise Janssen. "Si on ferme, que vont devenir ces enfants?"L'Ecole de devoirs et sa quinzaine de bénévoles est prête à envisager toute solution qui lui permette de continuer à exister. Pour le bien des enfants, qui en ont grandement besoin.