Une trentaine de personnes ont rendu hommage vendredi matin, au palais de Justice de Liège, au bâtonnier Jacques Henry, décédé le 1er avril 1987 lors d'une audience du tribunal correctionnel. La cérémonie à laquelle ont participé des avocats, des magistrats et des membres de la famille de la victime, s'est déroulée devant la salle d'audience où les faits s'étaient produits et où une plaque commémorative a été posée. Le 1er avril 1987, Robert Gillon, Pierre Frère et José Cokaiko, membres de la bande de Robert Van Oirbeek, comparaissaient devant le tribunal correctionnel de Liège pour hold-up, vols de voitures et détention d'armes. Alors que l'audience était en cours, Germaine Dely, la petite amie de Cokaiko, qui se trouvait dans la salle, s'est levée, brandissant une grenade, tandis qu'elle glissait un revolver à son ami. Une fusillade a alors éclaté entre les sept gendarmes présents et le malfrat. Cokaiko, touché, y a laissé la vie. Son avocat, Me Jacques Henry, atteint d'une balle en plein front, est mort sur le coup. Germaine Dely, également touchée par une balle dans le ventre, a survécu. La grenade était fausse.