À la policlinique de pédiatrie du CHU, tout est fait pour que les enfants oublient qu’ils sont à l’hôpital. Couleurs douces, jeux, écoute et accompagnement global : un nouveau lieu de soins où l’on grandit en confiance.
A la policlinique de pédiatrie du CHU, ouverte il y a un peu moins d’un an, tout est pensé pour le confort des petits patients : une déco lumineuse, des jeux un peu partout, et surtout une prise en charge bienveillante et globale, rassemblé en un seul service.
« Ici, on accompagne l'enfant de façon globale, d'abord pour son diagnostic. On l'accueille, il y a la possibilité de réaliser toute une série de tests fonctionnels au niveau cardiologique, respiratoire, endocrinologie. On l'accompagne dans sa globalité, c'est-à-dire dans son développement, dans sa croissance. On a une série de pédiatres qui assurent un suivi général et un suivi spécialisé en fonction des pathologies. Et on se concentre aussi sur le fait d'offrir une approche en équipe multidisciplinaire », explique le docteur Anne-Simone Parent, Cheffe du service pédiatrie.
« On a essayé de créer un environnement bienveillant, adapté à la pédiatrie de tous les âges, explique Marie Fonteyn, coordinatrice infirmière. Donc que ce soit des bébés, jusqu'à 16, 18 ans. On essaie de personnaliser les salles d'attente, on va faire des petits jeux adaptés aussi à tous les âges, des petites voitures pour les adolescents, peut-être plutôt des livres et un environnement peut-être plus calme. »
Cette policlinique vient s’ajouter aux autres services pédiatriques déjà existants du CHU aux Bruyères et au Sart-Tilman. Ici, pas de lit d'hôpital, uniquement des consultations, mais rassemblées dans un espace à part, une bulle qui permet aux patients de se sentir accompagnés, et ce jusqu’à l’âge adulte : « Un autre élément qu'on veut aussi soutenir, c'est cette période de l'adolescence. On sait que 10 à 20 % des enfants ont une pathologie chronique. Ils sont nés avec parfois ou ils la développent durant l'enfance. Mais on sait aussi que beaucoup de ces enfants ne sont plus suivis à l'âge adulte, en particulier au moment de l'adolescence où surviennent beaucoup de changements. Et ce qu'on voudrait, c'est vraiment les accompagner dans cette transition vers la médecine adulte de façon graduelle », complète le docteur Anne-Simone Parent.
Un lieu à taille humaine, pensé pour grandir en santé et en confiance. Une nouvelle façon d’envisager la pédiatrie, plus douce et plus proche.