Les élèves de 4è secondaire de l'Athénée Léonie De Waha ont étudié la surpêche, dans le cours de géographie. Après en avoir compris les enjeux, ils sensibilisent à leur tour.
Surpêche, consommation de poisson, environnement marin. Les élèves de 4è secondaire de Mr Nottet, professeur de géographie, en sont devenus des experts. Pendant deux mois, ils ont étudié la problématique, des chiffres de production, de consommation, les conséquences, les alternatives, et même les types de bateaux de pêche.
Et après ça, parce qu'ils en ont compris les enjeux, leur professeur leur a proposé de créer une "action citoyenne", comme l'explique Tristan Nottet. "L'idée c'est de se poser la question de ce qui fait sens, et de comment les élèves peuvent être utiles, après avoir compris les enjeux de la thématique abordée. Que ce qu'ils aient appris dans le programme scolaire, ils puissent le mettre en pratique, et aller plus loin par eux-mêmes."
Vidéos, affiches et présentations
C'est ainsi que Vega, Lise, Marguerite, Camille et Luna, par exemple, ont réalisé une vidéo de sensibilisation, entièrement dessinée par Lise. "J'ai pris des grandes feuilles, et j'ai déposé mon téléphone et j'ai filmé en réalisant dessin par dessin. Puis on a chacune mis notre voix."
Le résultat est impressionnant, tout comme celui de plusieurs autres vidéos. Dont le message, est à chaque fois sensiblement le même, comme l'explique Marguerite. "On peut consommer du poisson, mais il faut faire attention à la quantité. Car la surpêche entraîne la disparition de poissons, et les solutions comme l'aquaculture ne sont pas toujours bonnes, ni pour l'environnement, ni pour notre santé."
Un aspect pratique qui plaît aux élèves
Cet aspect pratique, s'ajoute à l'apprentissage dit "classique", il ne le remplace pas. "Les élèves ont du réaliser des cartes mentales, à partir de textes, de vidéos, de cartes, qu'ils avaient analysées. Et puis ils ont partagé aux autres ce qu'ils avaient appris. Ils ont aussi été évalués et ce n'est qu'en fin de séquence qu'on leur a proposé cette action citoyenne." Une manière ludique de synthétiser la matière, qui plait aux élèves. "On a pu mettre en oeuvre ce qu'on voulait dire et ce qu'on pensait. C'est bien pensé", constate Nathan. Même impression pour Camille: "Si on n'est que trois classes à être sensbilisées, ça ne sert pas à grand chose. Là on peut partager ce qu'on a appris et essayer d'avoir un impact."
Les différentes créations des élèves ont été publiées sur le site de l'école.