À Liège, avec l'intensification des passages de rames du tram dans le cadre de la marche à blanc, le gong se fait entendre... un peu trop au goût de certains qui ont lancé une pétition pour se plaindre de son usage jugé intenpestif. Il faut savoir que le conducteur n'a pas les coudées franches pour utiliser cet outil de prévention à sa seule convenance. Il doit se plier à un Règlement Général d'Exploitation. Il stipule clairement les gongs "obligatoires" : entrée et sortie de station ; à chaque mise en mouvement du tram ; lors d'un croisement avec une autre rame ; à l'approche d'un carrefour ou d'un passage piétons si des personnes se trouvent à proximité; si des personnes sont présentes sur la voie....A ces situations s'en ajoutent d'autres. Les conducteurs, par précaution, ont l'habitude de "gonguer" lorsqu'ils approchent de personnes se déplaçant dans le même sens que le tram, à proximité du GLO. L'objectif du gong est de s'assurer que ces personnes ont bien décelé la présence de la rame derrière elles De primer abord, les Liégeois s'habitueront à cet élément de sécurité. Lors de notre visite à Besançon en octobre 2019, soit 5 ans après sa mise en service, l'exploitant locale testait un nouveau gong sur une partie de la ligne, devant le constat que les habitants ne semblaient plus percevoir le gong initial. Ils s'y étaient déjà habitué