À l'été dernier, le parquet de Liège a ouvert une enquête pour maltraitance animale après la diffusion d’une vidéo montrant un véhicule traînant un berger allemand par la fenêtre. La justice confirme la version du propriétaire du chien.
On se souvient tous des images d'un chien traîné par un véhicule du côté d'Oupeye-Dalhem.
Le parquet de Liège a ouvert durant l'été une enquête pour maltraitance animale.
Selon les devoirs d’enquête, le propriétaire du chien s’est bien rendu le 4 juillet dans un café situé à Dalhem où il avait ses habitudes.
Ce soir-là, le café étant très fréquenté, la tenancière du bistrot lui a demandé, qu’exceptionnellement, le chien reste dans la voiture et non dans le café comme habituellement.
Ce que le propriétaire du chien a fait en prenant soin d’entre-ouvrir les fenêtres afin que l’animal puisse avoir de l’air frais. Un témoin précise également que Monsieur est sorti pendant la soirée pour s’occuper du chien.
Quelqu'un a brisé la vitre
Il apparait qu’entre le moment où Monsieur a promené son chien, vers 21h00, et le moment où il a repris son véhicule, une personne, qui n’a pu être identifiée, a brisé la vitre de celui-ci. Ce qui a permis au chien de tenté de sortir et se retrouver pendu par sa laisse et blessé par les débris de verres.
Lorsque Monsieur a repris son véhicule vers 22h00, il a redémarré pensant que son chien dormait dans le coffre. Ce n’est qu’une fois interpellé par les coups de klaxon d’une conductrice qu’il s’arrêtera et se rendra compte de la situation.
L’enquête relative à la maltraitance animale se clôture donc par un classement sans suite
Harcèlement et incendie volontaire
A la suite de la diffusion de cette vidéo, une vague de haine et d’harcèlement s’est déchainée à l’encontre du propriétaire du chien, ce qui a également menée à l’incendie volontaire de l’habitation de celui-ci.
Des informations judiciaires ont été ouvertes pour incendie volontaire sans blessures, dans un lieu habité, commis de nuit et pour harcèlement.
L’enquête sur l’incendie n’a pas permis d’identifier le ou les auteurs de celui-ci. Contrairement à celle pour harcèlement où plusieurs personnes ont été identifiées et ont fait l’objet d’un rappel à la loi.
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Le parquet de Liège attire l’attention quant à la prudence qu’il y a lieu d’avoir face à la diffusion de messages et de vidéos sur les réseaux sociaux et sur la présomption d’innocence qui doit prévaloir dans tout dossier judiciaire