L'agneau pascal : bientôt à table
L’agneau est considéré chez nous comme la viande traditionnelle du repas du dimanche de Pâques. Les semaines avant Pâques sont parmi les plus chargées de l’année pour les éleveurs d'ovins wallons, touchés l'an dernier par l'épidémie de la langue bleue.
La Wallonie compte près de 600 élevages professionnels de brebis, un secteur en croissance constante. Depuis 2015, on enregistre chaque année 25 nouveaux éleveurs professionnels en Wallonie.
Pour le secteur, les semaines qui précèdent le dimanche de Pâques correspondent à une des périodes où l'activité est la plus importante. Mais l'Ayd, la fête du mouton célébrée chez les musulmans, est sans doute une période plus intense encore du côté des producteurs ovins.
En fait, comme l'explique Nicolas Marchal, les animaux sont destinés à des publics différents, en fonction de la période de l’année, mais ausi du sexe, du poids ou de l'âge de la bête.
Cette année, il y aura moins de viande d’agneau pour Pâques ; c’est une des conséquences de la maladie de la langue bleue, appelée aussi la "fièvre catarrhale ovine", qui a touché les troupeaux l’année dernier.
Les éleveurs expliquent que le cycle de reproduction naturel des brebis favorise des naissances en hiver, ce qui ne laisse pas assez de temps pas une commercialisation au printemps. La meilleure période pour consommer de l’agneau wallon reste l’automne, quand l’offre est naturellement plus abondante.