Finale de l'Odyssée de l'Objet au Val Saint-Lambert
Le Château du Val Saint-Lambert accueillait ce mercredi la finale de l’Odyssée de l’Objet. Ce concours bisannuel organisé par le SPW met à l’honneur la créativité et l’ingéniosité des élèves du secondaire. 23 écoles participaient à cette 12e édition.
Depuis plus de 20 ans, l’Odyssée de l’objet permet à des jeunes du secondaire de stimuler leur créativité dans des prototypes. 23 écoles wallonnes ont ainsi produit 35 objets innovants exposés au Val-Saint-Lambert pour la finale.
"La thématique cette année, c’est les 3 R, c'est à dire réutiliser, récupérer, recycler. Donc c'est dans la visée du développement durable", explique Michel Van Cromphaut, fondateur et organisateur de l’Odyssée de l’Objet.
L’anti-gaspi est un thème qui a manifestement inspiré les élèves. On recycle le plastique, le bois ou le tissu. Les objets ne manquent pas d’originalité, comme dans ce guidon de vélo à hélice.
"Il sert à récupérer l'énergie du vent qui est produite lorsqu'on bouge avec notre vélo pour en faire quelque chose d'utile, pour pouvoir recharger par exemple une batterie, allumer une lumière", explique Sylvere de Ciney.
"En terme de fonctionnalité, ce bidon recyclé en piège à frelons est
une réussite, tout comme ce cheval à bascule ou encore ce sac à dos recyclé et rechargeable. C'est un sac avec des tissus réutilisés et un cadran solaire pour recharger son téléphone", constate encore Michel Van Cromphaut.
Très utiles également Robert la caisse à savon et Robin l’arroseur qui ont été développés par de plus jeunes élèves.
"On va mettre de l'eau dans la bouteille ici et on va faire couler l'eau en tournant le capuchon délicatement pour régler le débit de l'eau. Robin L'arroseur sert à arroser plusieurs jours", explique encore Alan de Woluwe Saint-Pierre.
Un bon cru pour cette 12e édition de l’objet. Le jury a évalué les projets selon des critères bien précis dont l’innovation.
"L'idée doit être porteuse. Ça ne doit surtout pas être un projet qui a déjà été développé dans un autre contexte. Et puis, il faut savoir qu'il n'y a pas que l'objet, il y a aussi la communication du projet. Donc il y a des panneaux, il faut pouvoir communiquer graphiquement, il y a des vidéos, donc ça c'est complet avec pas mal de points d'évaluation.
Et le moins que l’on puisse dire c’est que les jeunes générations ne manquent pas d’idées. Ces prototypes pourraient peut-être un jour être brevetés ou commercialisés.
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