Ce mardi, un test grandeur nature à Liège Airport. L'objectif : permettre à tous les corps de métier de s'entraîner ensemble pour gérer une situation de crise. Ils ont assisté à ce crash d'avion fictif pour mieux comprendre les rouages d'une phase de crise provinciale.
Ce mardi, à 9h15, un avion transportant 55 personnes entre en collision avec un hélicoptère de l’armée belge à Liège Airport... Par chance, c’est un exercice organisé par les services de la province de Liège. "Ça permet à toutes les disciplines d'un plan d'urgence et d'intervention d'agir sur un site particulier. Ce n'est pas tous les jours qu'ils peuvent s'entraîner à Liège Airport. C'était très intéressant aussi, car cela faisait 3 ans qu'on n'avait plus pu tester ce type de plan sur le terrain", détaille Christian Delcourt, le porte-parole de Liège Airport.
Les pompiers de l’aéroport de Liège sont les premiers à arriver sur les lieux avec 2 Panther 6X6 Rosenbauer. "La loi nous oblige à agir en 3 minutes sur le lieu de l'incident. Nous avons donc du matériel de pointe pour agir efficacement au plus vite", souligne Christian Delcourt.
Le déclenchement d'une phase de crise provinciale
Au vu de l’ampleur de l’accident, d’autres pompiers doivent leur prêter main-forte. "On déclenche une phase de crise provinciale lorsqu'on se rend compte que les moyens disponibles ne sont pas suffisants sur le terrain", indique Bruno Boutsen, le porte-parole du Gouverneur de la province de Liège. Cet exercice permet donc à tous ces corps de métier de mieux communiquer. Lors d’un plan catastrophe, de nombreux acteurs sont dépêchés sur le terrain. Chacun a une fonction et un vocabulaire différent. Il est donc préférable de s’exercer avant d’être confronté à une situation réelle.
Cet exercice, organisé par les services de la province, a pu mettre en avant les facilités et les difficultés vécues par les acteurs de la crise. Après avoir débriefé avec les différents services, ce test grandeur nature a amené à revoir certains rouages du déclenchement de la phase provinciale. (P.J.)
